Le patrimoine funéraire montluçonnais

Plusieurs tombes avec des décors maçonniques existent dans le secteur de Montluçon.

En général, ces sépultures se manifestent par la discrète présence d'un symbole maçonnique, comme ci-dessous :

 

           Une tombe particulièrement intéressante est celle de Jean Théodore SIRDEY (1838-1891).

         Jean Théodore SIRDEY est né le 25 mai 1838 à Langeac (Haute-Loire).

          Il a vécu à Lyon et à Saint-Etienne où il a été commerçant.

         Il a participé à la Commune de Saint-Etienne en 1871, où il était directeur de la cartoucherie municipale, et s’est ensuite exilé à Genève.

         Il appartenait à la section de propagande et d'action révolutionnaire socialiste de Genève, et s’est occupé de la Marmite Sociale, outil d’entre-aide des exilés de la Commune.

         Son parcours maçonnique est actuellement inconnu.

         Jean Théodore SIRDEY est décédé le 4 février 1891 de passage à Montluçon (acte en date du 5 février, signé par son fils François Sirdey, et Pierre Lassimone, hospitalier de la loge Union et Solidarité). Il habitait à l’époque à Marseille, et était représentant de commerce.

         Sa tombe maçonnique est toujours visible à Montluçon. Elle porte la mention T.·. S.·., un triangle avec l’inscription A LA MEMOIRE DE THEODORE SIRDEY, et la date du 4 février 1891.

         Deux rameaux d’acacias sont sculptés sur le fronton, lui-même surmonté d’un compas, d’une équerre et de la lettre G.

         Une grille ceinture la tombe. Elle est ornée de motifs avec équerre et compas.